Forts de leur succès de mercredi à Houthalen Genk, les anversois démarrent la partie en force alors que les beynois déplorent les absences de Jourdan (blessure) et de Sélimovic (suspendu). Dès la 3ème minute, Youssef Boujouh concrétise la supériorité des siens en exploitant une perte de balle coupable dans l'arrière-garde visiteuse. Adil Ayaou forcera bien deux duels avec Rousseau qui ne rapporteront rien par manque de collectivité. C'est Borgerhout qui repartira de plus belle avec Samir El Haoual qui place une frappe croisée imparable pour Dandoy. À la 16ème minute, Ben Amar verra son botté aux 10 mètres heurter le poteau de Rousseau. La Juventini sort peu à peu la tête hors de l'eau et après deux buts refusés par un duo arbitral une nouvelle fois impressionné par le public hostile qui s'était massé dans ce hangar indigne de la D1, Adil Ayaou concrétisera le premier beau mouvement collectif. Joie de courte durée cependant puisque El Haoual place encore une frappe lourde qui clôture le score à la pause. Le début de seconde période s'avérait même assez catastrophique pour les hommes de Papanicolaou qui encaissent coup sur coup deux nouveaux buts par Youssef Boujouh et Samir El Haoual. On ne donne alors pas cher de la peau des beynois qui auront le mérite de se rebeller dans une atmosphère détestable (envahissements de terrain, crachats sur l'arbitre, menaces vers les joueurs, etc.) Ismaël Bousbaa servira de détonateur en exploitant deux efforts somptueux d'Ayaou. Le match change. Petros Papanicolaou force l'égalité avant qu'Ayaou ne renverse totalement le score (5-6). Okengé et Papanicolaou manqueront la conversion d'un 10 mètres qui aurait assis un succès beynois. La chance est passée et Bali, sur coup franc, rétablit une égalité contestée par un nouvel une-deux Ayaou - Bousbaa qui, seuls devant Rousseau, transforment cette toute dernière occasion alors que le courageux arbitre de table s'était empressé de siffler la fin du match. Le but ne sera pas accordé. Pour ne pas provoquer d'émeute ? Nombreux sont ceux qui le pensent.